Clinique de l’Activité

La clinique de l’activité c'est quoi?

En tant que Psychologue du Travail, ma pratique professionnelle s’inscrit dans le courant de la clinique de l’activité. Ce courant, initié par Yves CLOT vise à soigner le travail. Il vise à la santé du métier plus qu’à adapter le travailleur aux conditions définies du travail. Il ne s’agit donc pas de trouver une réponse curative pour «contenir» les manifestions psychiques sur les salariés.

A noter: Formée à l’hypnose et aux thérapies brèves, je peux aussi proposer d’autres types d’interventions. Je peux par exemple mettre en place des ateliers de gestion du stress … Mais, il ne s’agit pas là de traiter la source des dysfonctionnements, mais plutôt leurs symptômes.

Le sens de l’approche en Clinique de l’activité:

Ici, la gestion des Risques Psycho-Sociaux est positive. Elle ne s’envisage pas comme un jeu d’équilibriste entre la performance de l’organisation et l’injonction légale de protection des salariés. La démarche se retrouve dans la vision de la santé proposée par Georges Canguilhem : «Je me porte bien dans la mesure où je me sens capable de porter la responsabilité de mes actes».

Les interventions menées, proposent aux professionnels de se mettre au chevet de l’activité en tant que telle. Ainsi, ils peuvent agir sur leur métier et sur eux même. Leur santé est préservée car la possibilité leur est donnée de ne pas subir.

L’action collective autour des Risques Psycho-sociaux permet alors de faire évoluer les pratiques. Elles s’adaptent aux problématiques rencontrées au quotidien, et aux évolutions du réel. De fait, l’organisation de travail gagne en efficacité.

Expérisens au Travail- Clinique de l'activité

Un intervention qui donne la parole au métier:

L’approche de la clinique de l’activité est originale: Elle part du postulat que l’expertise du métier est du ressort de ceux qui l’exercent au quotidien. Ce sont les professionnels eux-même qui ont la connaissance nécessaire pour envisager des façons de l’améliorer. L’intervenant sert donc d’accélérateur et de moyen de mise en œuvre à l’émergence d’une intelligence collective .
Nous partons du constat que ce qui fait souffrir psychiquement le salarié ce ne sont pas tant les difficultés en elles-même. Ce qui menace la santé, c’est surtout le fait de se résoudre à ce que rien ne peut être fait pour y faire face. Une mise en discussion permet de veiller à la santé des professionnels. Ils sont protégés d’une atteinte psychique souvent nourrie par l’amertume devant les efforts gâchés.

L’exemple d’une intervention, le Collectif de travail:

Un collectif de travail est un groupe de 6 et 12 professionnels. L’intervention se déroule sur plusieurs séances, avec le même groupe de salariés. Durant ses interventions, l’objectif est de mettre en discussion l’activité en tant que telle.
Ce sont autour des gestes professionnels du quotidien que les échanges s’organisent. Ainsi un débat s’opère sur les critères du travail bien fait ainsi que sur les différentes ressources possibles pour faire face aux problématiques rencontrées…
La dispute professionnelle pousse chacun dans ses retranchements. La controverse permet donc que se construisent des solutions ou idées auxquelles personne n’aurait d’abord pensé, surtout seul.
Une premiere étape consiste à faire parler de ce qui fait problème par les professionnels en s’appuyant sur une méthodologie précise. Dans un second temps, une fois l’exercice assimilé le collectif pourra poursuivre, de manière autonome les échanges. Car face à un contexte du travail en constante mutation le dernier mot n’est jamais dit.
Quelques RDV de suivi peuvent être proposés ponctuellement. Ainsi on s’assure qu’avec le temps la mise en discussion reste bien concentrée sur le métier et ne glisse pas sur la plainte autour des conflits de personnes ou autre…

Mais pas que :

Bien entendu, d’autres interventions sont envisageables (auto-confrontation, auto-confrontation croisée, instruction au Sosie, actions de formation…) en fonction de votre structure et de votre besoin. N’hésitez pas à prendre contact, nous évaluerons ensemble les différentes pistes d’actions possibles.

Armentières, Bailleul, Hazebrouck, Béthune, Lomme, Estaires, Saint-Omer, Lestrem, Lille…

Rapport de faute d’orthographe

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